Tripitaka

Tripitaka

Conclusion à chaud

- Il est 18h et il fait 46.9 degrés au soleil.

 

- Un poulet c'est tellement con, que j'en suis triste pour lui.
Pratique pour un omnivore.
Éthiquement, j'ai presque envie de dire qu'une salade ou un poulet, ca se discute.
#joke

 

- Je suis content de constater que ma vie se déroule tout aussi bien avec ou sans drogue, alcool, tabac, porno, viande(hs?)... Au moins c'est clair que c'est plus qu'un choix! Ou plutôt une alternance de phases.

 

- Mon addiction à fb, elle, n'a pas bougé. Je me trouve des excuses en me disant que c'était mon condensé facile d'infos personnels, nationales et mondiales.

 

- Je suis surpris de pas si mal vivre une solitude totale (mais de court terme)

 

- Mon erreur première en partant a été de penser que les voyageurs devaient être des gens biens pour la plupart.
Certes il y a beaucoup de dreadeux tatoués mais force est de constater que leur moyenne de connaritude apparente vient chatouiller celle de n'importe quel mec aimant moins les poux.
Le problème des voyageurs, c'est qu'on a de la thune, et faut voir ce qui en est fait, souvent, c'est moche.
Grosse déception à ce niveau, les voyageurs valent pas mieux que les autres gens. C'est un mythe naif.

 

[cliché /on]
[racist /on]
- Le touriste chinois moyen est le bipéde le moins respectable de l'univers sur Terre.
En Asie, c'est pire qu'en Europe, il se sent chez lui.
Il provoque en moi beaucoup de remues ménages.
*la langue ou le ton, je ne sais pas, mais je reconnais le chinois à mon envie de m'éloigner quand je l'entend. Qui plus est, le touriste chinois moyen parle fort et sans géne.
*le swag qui brille. Reconnaitre un touriste chinois c'est facile, oubliez la tête, concentrez-vous simplement sur l'habit et l'accessoire.
*le non-respect des plus total pour les cultures qui lui échappent. Mitraillage de moines en train de prier, en selfie s'il le faut, etc.
*le penchant pour le voyage organisé de A à Z, avec gros cars et confréres. C'est le plus terrible, si c'était des cas isolés, il y aurait qu'à faire abstraction, mais ils aiment débarquer par vague.

 

Mon expérience personnel avec les chinois non-touristes n'était pas mieux. "I'm chinese you know, so I invest, I get money, I invest more, I get more money, like this until my death HAHAHAHA *rire capitaliste*" mot pour mot. Le faire, pourquoi pas, se le mettre en objectif de vie officielle, je me permet de trouver ça glauque. Bref, à ne pas généraliser évidement, c'est qu'un exemple d'une famille riche.
Btw c'est drole, sa définition de riche c'est vraiment "swag", celui que j'ai connu d'un peu trop près avait une maison de ouf mais mangeait pour 50cts comme moi, avait un lustre de MALADE mais l'allumeait jamais car ça coutait trop d'électricité... Etc.
Et je vous passe les cotés plus historiques et politiques mais bon les chinois s'installent parfois de maniére assez criticable chez ces voisins.
[racist /off]
[cliché /off]

 

- J'ai conscience d'être trop extrême et incisif dans ma manière de juger les gens mais je compte pas y remédier car je crois que c'est important dans mon dévoleppement personnel.
Je devrais prendre un peu en compte la puissance de la dissonance cognitive, le passif et le contexte de chacun mais l'envie d'en avoir rien à foutre est plus forte que tout, du moins de ne pouvoir en faire une excuse suffisante.
Cela dit, j'ai été très tolérant et tout sourire pendant mon voyage solo, sûrement un soucis d'image à renvoyer quand je suis accompagné.

 

- Voyager, c'est un putain de plan pour réfléchir en prennant son temps. La sortie du contexte habituelle, ça aide, le fait de pas consacrer 7h (+effets secondaires) par jour à taffer ou étudier, aussi.
Ça éclaircit bien le futur et donc le présent (j'crois que ça marche dans ce sens là)

 

- Toucher à différentes façons de voyager c'est cool, chacune à ses avantages et ses inconvénients, mais chacune apporte sa graine à la constructivité générale de la chose.

 

- J'ai pas rencontré grand monde mais j'ai su préféré la qualité à la quantité.

 

- Ma devise de voyage principale c'était "je m'intéresse peu aux places que je visite mais plus aux gens que je rencontre." et pourtant blablabla.

 

- Ce voyage et ces conséquences auraient eu une toute autre tournure sans Nadia.
Je remercie encore une fois mon impression que tout m'arrive en temps voulu, la chance, le karma rationnel, les bonnes dispositions prises, que sais-je, mais c'est huge.
Et merci okc.

 

- J'ai répondu à ma dernière grosse question vis à vis de moi même et ma façon d'aimer (en terme de "romance"), c'est très simple, je n'ai pas de problème, simplement, une notion d'attachement qui, en général, rase les paquerettes. Celles qui poussent sous terre. Et c'est très bien comme ça.

 

- J'observe qu'un amour au potentiel éternel se caractérise par son inconditionalité et pour ça aussi, je suis parti au bon moment.

 

- J'ai acquis la technique du no eye contact avec la police, ce qui m'aura un peu servi pendant la guerre de l'eau thailandaise quand j'étais pas dans le mood. Mais pas trop, pour être franc.

 

- Les flics m'auront bien stréssé en Thailand.

 

- Je sais conduire un scooter manuel.

 

- J'ai beaucoup utilisé la boussole et je devrais être moins perdu quand Pablo t'explique ou tu vas en terme de points cardinaux. Cela dit, je suis content d'avoir voyager après le développement de google map, et c'est pas forcément une perte d'autonomie, tu peux justement te permettre de totalement te perdre, tu t'en fous, quand t'en aura marre, ca sera easywin.

 

- J'ai su compter jusqu'a dix en Indonésien.

 

- Je crois que je ronfle beaucoup moins.

 

- J'ai été malade que 2-3 x 1 journée, dont qu'une gerbatoire, pendant la guerre d'la flotte, agréable de savoir que tu vas être trempé lorsque c'est déjà un conflit entre ton cerveau et ton corps pour aller manger un peu de riz...

 

- Je me suis fait, littéralement, prendre en sandwitch affectif par deux trans qui nous ont versé un seau d'eau glacé dessus.

 

- J'ai perdu un bracelet, cassé un autre mais j'en ai gagné 3 et j'en ai acheté un.
Et si j'en avais donné un à chaque fois qu'on me le demandait, j'en aurais plus aucun.

 

- Je sais ce que je veux faire de ma vie et surtout, comment me lancer.

 

- J'espéque que certains d'entre vous participeront en partie à la suite campagnarde. J'arrête de parler communauté car même seul, je le ferais et c'est pas gentil de vous mettre la pression comme je l'ai fait. Mais bon, voilà hein.

 

- Chercher et rencontrer des gens biens selon ma définition, avec qui potentiellement partager mes projets, c'est une part de mon métier de vie "chercheur de bonnes occasions"

 

- J'ai pu constater à plusieurs reprises qui avait le plus joli sourire entre le paysan édenté et l'employé administratif.
Cela dit avec un masque anti-pollution (même là où y en a pas besoin), c'était pas gagné pour la seconde catégorie.

 

- Je suis jaloux des grands pieds / grandes paluches.

 

- je me suis beaucoup intéréssé à la zététique.
On ferait tous bien de s'y intérésser un peu plus, car on crache pas mal sur beaucoup de choses s'en avoir le temps de faire des recherches en profondeur sur le sujet et on gagnerait tous à savoir là óu on fait des erreurs.
J'y suis venu de part un groupe facebook, bien que le groupe auto-proclamé "zététique" est assez criticable.
Je vous invite à vous y inscrire car des choses bonnes à savoir y sont, remettre en cause ses croyances, c'est bien. Mais ayez cet article en tête dont la critique s'adapte assez bien aux membres les plus actifs du groupe: http://www.epochtimes.fr/a-partir-de-moment-scepticisme-devient-nuisible-12053.html
Ou plus simplement, je vous conseille le groupe "zététique et pseudo sceptisme" qui s'intéresse bien plus à la remise en question bien que le contenu soit plus maigre.
Même si j'avoue que ça revient à suivre une voix paradoxale entre zététique et parano-anti-anti-conspi pour pas dire conspi haha.

 

- J'aime pas la flotte dans la nature. C'est horriblement insidieux. Je déteste ne pas savoir où je met les pieds. Vraiment, beaucoup.
C'est joli de l'extérieur, mais à l'intérieur tu sais pas ce qu'il se passe. C'est terrible, c'est l'angoisse.

 

- J'ai mangé du bambou au naturel et c'est super bon.

 

- J'ai vu une vintaine de cascades, une cinquantaine de temples, une quinzaine de grotte (totalement à la louche)

 

- J'ai vu des paysages sublimes.

 

- J'ai passé le plus gros de mon temps en montagne ou pas bien loin.

 

- J'ai vu une baignoire sur 3 trois roues en circulation à Chiang Rai.

 

- J'ai vu des projets indépendants sympas.

 

- Je sais toujours pas si sympa prend un i ou un y.

 

- J'ai les ongles longs et sales, je me rase plus trop et je dois me dédreader les cheveux à chaque lavage pas assez fréquent.

 

- Je suis déterminé pour la suite et je me sens dans de bonnes dispositions factuelles pour que ça se passe.

 

- Je passe mon permis en rentrant.

 

- J'ai découvert la Thailande "sous presque tous ces aspects"

 

- J'ai découvert, mon grall, mes 39 bouquins à chopper d'occasion au cours de ma vie pour les transmettre à mes enfants ou, à défault, à ceux du voisins pour m'assurer qu'ils aient une vie heureuse et rigolote sans être trop bête.
Ma bible restant les articles d'autogestions comme celui des moutonsenragés.

 

- Les gens prennant la vie au sérieux et se permettant de faire la morale à ceux qui feraient pas de même, c'est mal, et je plains leurs vies.

 

- J'ai pas franchement résolu mes "problèmes" d'associabilité et de tolérance.
Après 6 jours dans une auberge de jeunesse, j'ai parlé 5 minutes à une personne (je l'ai bien aidé ceci dit)
Mon blabla sur les chinois en dit assez long sur la tolérance.

 

- A la haine des sacs Louis de Vitton s'ajoute les selfie-stick.
Et elle est bien plus grande.

 

- Je confirme que le sac à dos est une des meilleurs inventions même si j'admet qu'il fallait pas aller chercher bien loin.

 

- Ma satisfaction à dépenser peu est devenu excessive.

 

- J'ai tenu mon budget de <300e pour la Thailand et j'ai donc peu plus dépensé en la visitant et en prennant mon avion à Bangkok plutot qu'en le prennant au Laos 2 semaines plus tôt. Et pourtant je m'suis fait plaisir! De ouf.

 

- Même en les limitant au max j'ai du bouffer 150 balles de frais bancaires, facile.

 

- Mon portable vit ces derniers instants et n'en fais plus qu'à sa tête parfois. Il a son petit caractére. Il vote à droite d'ailleurs.

 

- Vu l'état de ma batterie, je sais pas comment j'aurais fini mon voyage sans la découverte de la power bank.

 

- Les sim locales c'est une folie.

 

- J'ai pris conscience que je possédais déjà énormément de choses quand j'ai vu Nadia déménager avec un sac à dos.
La possibilité d'avoir un camtar et un terrain, c'est un luxe énorme.
Sans compter les pc, le serveur et l'alimentation du tout.
Oui. J'y tiens.

 

- Hier j'ai rencontré un vieux français de la débrouille, j'ai appris que chomeur et intérimaire, ça se cumulait très bien. Et aussi il a acheté un terrain de 5000m2, avec une petite maisonette pour 15 000e en Auvergne.

 

- Aujourd'hui j'ai rencontré un autre jeune couple qui, comme beaucoup, ont commencé leur voyage par le work holidays visa australien, l'eldorado disent-ils, ils se sont fait 9 000$ en 9 semaines de ferme à 21$/h, sans trop dépenser (chambre, bouffe, bière) et disaient qu'à l'ouest c'était encore plus fou, jusqu'à 50$/h, mais traintrain urbain. Je commence à me dire que ca va être une étape à passer avant de m'installer. Ça pourrait venir bien vite, peut être repartirais-je aprés l'été, si y en a que ça intéresse, ça serait mieux d'y aller accompagné.
Je peux peut être même avancer le billet.

 

- Je remercie Rose de m'avoir permis tout ça. Même si elle m'aura donné du fil à retordre.

 

- Je remercie Nadia pour la stimulation mutuelle et intense pour vivre un avenir désiré.
En fait, le processus est drôle.
À force d'être intransigeant avec elle sur "tu dois faire ce que tu souhaites", je me suis auto-bourré le crâne. J'étais certes bien parti mais maintenant je n'attends plus qu'à me lancer.

 

- Je remercie ma mère pour avoir suivi les plans galéres et admis que j'avais peut être de bonnes raisons de me lancer dans un avenir pas tout écrit.

 

- Je remercie Camille pour m'avoir intéressé à la Thailande que j'écris habituellement sans "e" tellement je suis devenu so anglophone.

 

- Je remercie le système capitaliste pour la thune.

 

- Je remercie le pote du père d'Arjuna rencontré au rêve de l'aborigéne pour m'avoir fait une réflexion sur son approche de la clope, parfois il fume, parfois non, ce n'est pas arrét et reprise mais plaisir sans addiction et bonne éthique sans être trop strict envers soit même. Une approche qu'il méritait de mûrir tranquilement pour l'étendre à beaucoup de choses (cf drogue, alcool, viande...)

 

- J'ai dit une connerie quand j'ai dit que niveau liberté, c'était mieux en Indonésie qu'en France.
Pour moi, certes, au niveau législatif, les flics sont moins omniprésents et plus corruptibles.
C'était sans prendre en compte le poid incroyable des traditions pour les locaux.
J'ai dit d'autres conneries sur le blog, mais j'ai la flemme de tout repasser au peigne fin.

 

- Je suis super content d'avoir voyager 4 mois avec une locale et d'avoir pu savoir ce qu'il se disait réellement derriére le grand sourire des locaux envers les touristes. Pas toujours agréable mais toujours instructif.

 

- J'ai un anglais dépassant le niveau collége. Peut être même lycée. Lycée français j'entends. Et je suis peut être même modeste, je sais pas. À l'écrit je m'en sors en tout cas mais un coup de fil reste un suicide: je sais toujours pas épeller mon prénom.

 

- Je me suis perdu quelques jours dans les méandres de la folie, d'une approche de l'esprit d'Ubud.
Enfin presque. Tout en critiquant la chose j'avais discrétement glissé dans l'ambiance. Mais presque, c'est déjà trop, j'en ai fait un tatouage mais je le regrette pas, il est trés joli et ça fait un chouette souvenir.
Mais de toute façon, glissé dans l'ambiance en y restant plusieurs semaines est normal. Toutes personnes critiquant l'esprit d' Ubud tout en y vivant fait un bel exemple de dissonance cognitive. Ou d'hypocrisie. Ou les deux.

 

- J'ai confiance dans l'avenir.

 

- Un jour je crééerais squatsurfing pour les gens pas relous.

 

- Un jour je crééerais cette plateforme de mariage arrangé pour la tradi-religion.

 

- Un jour je ferais la Mongolie en camtar.

 

- il y a 3 jours, j'ai perdu mon carnet de voyage avec toutes mes notes, mes écrits, mes ébauches pour le tatoo, le dessin original, mes adresses de guest house et bons plans pour Bangkok, mes annales des annales du disque monde et pas mal d'autres souvenirs, des plannings de quand on peut roadtriper avec Nadia quand on commençait à se cotoyer, ce genre de choses. Tristesse.

 

- J'ai une contine initialement pour Camille à vous partager pour finir: La vie, c'est un Kiwi

 

Kiwi était triste, le vert, c'est la plus moche des couleurs primaires, c'est ce que lui disaient ces camarades de primaire et Kiwi y croyait dur comme fer et se sentait secondaire, car Kiwi, comme tous les autres fruits de la serre, se voyaient par les yeux de ces fréres de terre.

 

Adolescent, Kiwi a encore un peu de mal avec son teint verdâtre mais c'est un problème tertiaire: Kiwi se confronte aux questions existancielles.
Pourquoi j'existe?
Ca sert à quoi d'être un fruit, de rester là, pour un jour être mangé?
QUI SUIS-JE?

 

Le temps passe, et l'âge adulte approche.
Kiwi n'a pas obtenu de réponse à ses questions: il a compris qu'il n'y avait pas de réponse.
Mieux: Kiwi a compris qu'il pouvait choisir sa réponse s'il le souhaitait.
La vie n'a pas de sens, et c'est tant mieux, on peut donc y donner le sens qu'on veut, si ça c'est pas chouette alors!


Kiwi se dit que pour répondre à "qui suis-je", il vaut mieux répondre à "que veux-je faire", et aujourd'hui, le jeune fruit a mûri: il sait ce qu'il veut pour son avenir, creuser le sol et ramper sous terre jusqu'à la ferme d'un agriculteur indépendant pour y semer ses pépins.
Après tout, pourquoi pas?
Kiwi a donc décidé "qui" il serait car il ne peut savoir qui il est, se définir au présent n'a pas de sens.


Maintenant que Kiwi entrevoit une vie future, tout va mieux, il peut pourrir en paix, même réduit en morceau dans les sucs gastrique d'un estomac en pleine digestion.

 

- J'espére qu'Ukraine Airline, ça passe.

 

- Si Camille me lit, j'ai peur qu'il veuille faire des remarques génantes, je le prierais d'attendre une journée ou deux!



20/04/2016
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